Si
le bonheur reflète l'aspect personnel et privé d'un individu, le
bien-être au travail relève clairement de l'univers de
l'entreprise. Le rôle du management et des managers est
principalement de se préoccuper du ressenti des collaborateurs :
cela va déterminer le plaisr que prendra un collaborateur au travail
et va influencer de manière directe sa motivation et sa performance.
Si
on ouvre le Larousse, le bien-être est un "état agréable
résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de
l'esprit". Cette définition se compose de deux parties : la
satisfaction des besoins du corps d'un côté et le calme de l'esprit
de l'autre.
Malgré
une conjoncture économique défavorable, nous pouvons affirmer
qu'une très grande majorité de la population occidentale et
notamment française arrive à subvenir à ses besoins
physiologiques, comme les appelle Maslow en bas de sa pyramide. Le
bien-être des occidentaux ne dépendrait donc plus que "du
calme de l'esprit".
Lorsque l'on
tape "Calme de l'esprit" sur Google, 90% des résultats
nous conduisent à des clubs de méditation, de fitness, de
développement personnel etc. On peut donc penser que le calme de
l'esprit correspond à ce qu'on appelle la Zen attitude. Ce calme est
associé immédiatement à l'absence de conflit et de stress
momentané : c'est la paix intérieure.
Le
stress est trop souvent considéré comme un levier du management
pour augmenter l'efficience et pour améliorer la productivité des
employés. Beaucoup de quantitatif, peu de qualitatif. Le stress est l'une des premières
explications à l'absentéisme et au turnover, synonymes de mal-être au travail. Les managers doivent,
au contraire, développer les compétences qui vont atténuer le
stress de leurs collaborateurs pour améliorer leur efficacité et
leur performance à travers un mieux être au travail.
Le
bien-être n'est pas inné. Il résulte d'une combinaison de facteurs
externes et internes. La situation de bien-être nous apparaît alors
comme un instant provisoire qui sous-entend, si on souhaite maintenir
cet état, une lutte sans relâche et sans arrêt contre tout ce qui
peut altérer cette situation. Pour
palier à ce combat vain, l'expression des ressentis est primordial
dans les relations professionnelles (comme personnelles d'ailleurs).
Si
c'est le rôle du manager d'installer un certain bien-être dans son
service, son management seul n'est pas garant de cette atmosphère
confortable. Les collaborateurs doivent également opter pour un
comportement assertif afin de favoriser ce climat.
Quelque
soit le statut hiérarchique, manager ou managé, il est bon d'agir
avec ses ressentis plutôt que d'en être victime plutôt que de les
subir et de les refouler. L'échange de ressentis crée de l'estime,
de la confiance : de la relation. Il permet d'être "clair-parlant"
et "clair-entendant". Il n'y a pas de perte de temps, il
n'y a pas de perte de sens dans le message transmis, cela ne laisse
pas de place aux mauvaises interprétations et donc aux conflits.
Dire ce que l'on pense évite de gaspiller de l'énergie, de prendre
des risques et donc de perdre des opportunités.
Dire
ce que l'on pense, livrer son ressenti, dans le milieu professionnel
conduit à :
- prendre position en conservant la qualité de la relation, sans la brusquer
- Être précis et ne pas faire compliqué
- Savoir traiter l'essentiel
- Créer du lien et de la convivialité
- N'être jamais dans le jugement de valeur et des idées générales
- Instaurer un climat de confiance partagée
Et
ça, c'est peut-être le début du bien-être au travail...
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