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vendredi 24 janvier 2014

Le bien-être au travail


Si le bonheur reflète l'aspect personnel et privé d'un individu, le bien-être au travail relève clairement de l'univers de l'entreprise. Le rôle du management et des managers est principalement de se préoccuper du ressenti des collaborateurs : cela va déterminer le plaisr que prendra un collaborateur au travail et va influencer de manière directe sa motivation et sa performance.


Si on ouvre le Larousse, le bien-être est un "état agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l'esprit". Cette définition se compose de deux parties : la satisfaction des besoins du corps d'un côté et le calme de l'esprit de l'autre.


Malgré une conjoncture économique défavorable, nous pouvons affirmer qu'une très grande majorité de la population occidentale et notamment française arrive à subvenir à ses besoins physiologiques, comme les appelle Maslow en bas de sa pyramide. Le bien-être des occidentaux ne dépendrait donc plus que "du calme de l'esprit".

Lorsque l'on tape "Calme de l'esprit" sur Google, 90% des résultats nous conduisent à des clubs de méditation, de fitness, de développement personnel etc. On peut donc penser que le calme de l'esprit correspond à ce qu'on appelle la Zen attitude. Ce calme est associé immédiatement à l'absence de conflit et de stress momentané : c'est la paix intérieure.





Le stress est trop souvent considéré comme un levier du management pour augmenter l'efficience et pour améliorer la productivité des employés. Beaucoup de quantitatif, peu de qualitatif. Le stress est l'une des premières explications à l'absentéisme et au turnover, synonymes de mal-être au travail. Les managers doivent, au contraire, développer les compétences qui vont atténuer le stress de leurs collaborateurs pour améliorer leur efficacité et leur performance à travers un mieux être au travail.


Le bien-être n'est pas inné. Il résulte d'une combinaison de facteurs externes et internes. La situation de bien-être nous apparaît alors comme un instant provisoire qui sous-entend, si on souhaite maintenir cet état, une lutte sans relâche et sans arrêt contre tout ce qui peut altérer cette situation. Pour palier à ce combat vain, l'expression des ressentis est primordial dans les relations professionnelles (comme personnelles d'ailleurs).

Si c'est le rôle du manager d'installer un certain bien-être dans son service, son management seul n'est pas garant de cette atmosphère confortable. Les collaborateurs doivent également opter pour un comportement assertif afin de favoriser ce climat.

Quelque soit le statut hiérarchique, manager ou managé, il est bon d'agir avec ses ressentis plutôt que d'en être victime plutôt que de les subir et de les refouler. L'échange de ressentis crée de l'estime, de la confiance : de la relation. Il permet d'être "clair-parlant" et "clair-entendant". Il n'y a pas de perte de temps, il n'y a pas de perte de sens dans le message transmis, cela ne laisse pas de place aux mauvaises interprétations et donc aux conflits. Dire ce que l'on pense évite de gaspiller de l'énergie, de prendre des risques et donc de perdre des opportunités.

Dire ce que l'on pense, livrer son ressenti, dans le milieu professionnel conduit à :

  • prendre position en conservant la qualité de la relation, sans la brusquer
  • Être précis et ne pas faire compliqué
  • Savoir traiter l'essentiel
  • Créer du lien et de la convivialité
  • N'être jamais dans le jugement de valeur et des idées générales
  • Instaurer un climat de confiance partagée


Et ça, c'est peut-être le début du bien-être au travail...

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